Ce système relie un réseau de caméras IP, qui peut compter de nombreuses unités, à un système d’enregistrement numérique. D’une part, cela permet de pouvoir stocker une quantité importante d’images, sans perte de qualité, tout en pouvant les consulter rapidement grâce à des logiciels de traitement. D’autre part, le fait d’informatiser un système de surveillance permet de profiter des technologies de communication comme Internet. Ainsi, les caméras sont « visibles » et gérables depuis n’importe où dans le monde. L’évolution des téléphones mobiles a créé la “vidéosurveillance mobile” avec l’accès aux vidéo via Internet mobile sur PDA ou via GSM GPRS sur téléphone GSM doté de Java. La mise en place d’un système de vidéosurveillance IP permet d’économiser et de mutualiser les cables réseaux qui sont généralement disponibles dans les batiments récents.
Ce réseau est encore basé sur un système analogique utilisant du cablage vidéo coaxial, avec dans la plupart des cas un enregistrement limité dans la durée. Il s’agit là d’une des méthodes les plus anciennes donc également des plus répandues dans un grand nombre d’établissement. Cependant, ces systèmes ne répondent plus, à de très rares exceptions près, aux nouvelles exigences techniques de l’arrêté du 3 août 2007.
Système « hybride » de vidéosurveillance
Les systèmes hybrides intègrent à la fois des systèmes de vidéosurveillance basés sur les caméras analogiques et des groupes de caméras IP. Il permet d’intégrer aisément les deux types de systèmes en place sur une seule architecture réseau IP avec des enregistreurs numériques. L’évolution d’un système de vidéosurveillance analogique vers le numérique est facilité par des convertisseurs appelés “serveurs vidéo” sans remettre en cause l’existant. De plus, cela introduit de nouvelles fonctions comme la détection d’activité, la détection de disparition / apparition d’objet et le comptage d’objets ou de personnes.